--> Thème <---
La chasse est longue.
---> Nom, Prénom <---
Kurt Baker, dit "L'Extinctionniste".
---> Âge <---
34 ans
---> Sexe <---
Masculin
---> Classe <---
Extinctionniste (chasseur de primes)
---> Physique <---
Il est grand, presque deux mètres. Ses épaules sont impressionnantes par leur largeur. Les veines de ses bras sont saillantes. Son visage quelconque est strié de très, trop nombreuses cicatrices attestant des longues années de délinquance et de guerre. Son expression est renfrognée mais attentive. Cela se voit à sa manière d'être. Attentif à chaque seconde de son environnement. Ses yeux kakis sont perpétuellement en mouvement, il n'a pas besoin de fixer quelque chose pour être concentré. Il possède des cheveux coupés court, presque ras. Il arbore un sourire tendu; et, si ce n'était jadis pas toujours le cas avant, ses honoraires très honnêtes lui permettent d'être en permanence impeccablement rasé. Il essaie de prendre soin de son apparence, mais sa bouche est coincée dans un rictus tordu et étrange qui laisse apparaitre des dents aiguisées, ce qui n'aide pas à le rendre sympathique. En mission, il porte un costume noir classique et discret, sa seule anormalité est une paire de lunette rouge avec masque à oxygène et oreillette audio. Don de son employeur, elles possèdent différents systèmes de visées, une vision thermique un zoom puissant et un bloquer sonore qui permet de briser la plupart des camouflages. En "civil" il enlève seulement ce couvre-chef et passe inaperçu dans le smoking sombre.
---> Caractère <---
Son enfance tourmentée lui a forgé un caractère en acier trempé. Inflexible, il possède le sens du commandement, mais ne ressent pas le besoin de donner des ordres si un autre meneur a été désigné. C'est souvent lui qui est affecté à ce rôle, quand il travaille en équipe. Son maître actuel lui plait totalement et il fait preuve d'une loyauté sans faille envers lui. Aucune pitié pour ces cibles, quelles que soit leur âge, ou leur sexe. Néanmoins, en parfait tueur, il évite de mêler femmes et jeunes enfants à ses assassinats. Il aime la musique classique et calme. Il en écoute parfois en bruit de fond, pour se détendre avant un tir au sniper particulièrement hardi. Il va parfois voir quelque concert et de l'oppérat, quand ses horaires le lui permettent. Il apprécie aussi le théâtre de Shakespeare et d'autres grands classiques dramatique. Il possède peu de temps à lui, mais il lit aussi les grands ouvrages des penseurs de tous les âges, pour pallier à son manque d'éducation quand il était gosse, dit-il. Il passe fréquemment dans les ruelles, en essayant de s'imaginer comment il ferait pour mettre fin aux jours des personnes qu'il croise avec la plus grande efficacité.
---> Histoire <---
Kurt est né dans un quartier pauvre d'une vaste ville. Il fut le cinquième fils de sa catin de mère, mais seulement le troisième à survivre à ses deux premières années. La vie au ghetto était dure et frustrante. Il rejoins assez vite, comme tous les jeunes de son âge un des clans violents de la cité. A la dure, il apprit à se faire respecter, et les nombreuses occasions de se battre lui forgèrent une carrure qui laissait peu de place à la discussion. Il arriva très vite à la tête d'un clan sectaire et raciste, les cochons sauvages. Chaussures ferrées pour casser les jambes, crâne lisse et vêtement serrés pour ne laisser aucune prise, et batte de base-ball bien en main. Évidement il avait une arme à feu, cela faisait longtemps qu'il avait pu s'en acheter une. Mais là n'était pas l'honneur. Les ordres, ils les geullaient, les batailles de gangs spectaculaires, il y participait.
Trop spectaculaires, hélas. Après une mémorable escarmouche de plusieurs dizaines de morts, il finit par se faire embarquer par les forces de l'ordre. Le jugement tomba, il en avait pour cinq ans dans ce trou. Il n'était pas seul dans sa cellule. Avec lui vivait un délinquant au cerveau dérangé. Il voyait partout des gens prêts à lui faire du mal, et possédait plusieurs personnalités. La nuit, souvent, il était pris de crises de hurlement. Kurt le pendit, sans qu'il oppose de résistance. Il lui avait rendu service. Malheureusement, on décupla sa peine et on le plaça comme détenu dangereux. La case blanche. Le silence. Le vide. Un plateau de pain une fois par jour sans voir ne serait-ce que la main qui lui le tendait. Il pensait lui aussi devenir fou. Il en oubliait jusqu'à son nom. Il avait une forte volonté. Il se rappela de ses joutes de gang. Avant ... Le caïd énorme à qu'il avait destitué et humilié. Avant ... Ses débuts difficiles dans les rues. Avant ... Les traitements sévères et le manque d'amour de sa génitrice.
A ce moment critique de sa vie, les circonstances lui furent favorables. Combien de temps c'était-il écoulé ? Il n'aurait su le dire, la lumière du jour n'accédait pas à la cellule dépourvue de fenêtre. La guerre fut déclarée. On ouvrit sa porte sur deux hommes armés. Ceux-ci l'amenèrent dans le bureau d'un haut-fonctionnaire. Le contrat qu'il proposait était simple. On cherchait de la chaire à canon pour les premières lignes. Soit il devenait soldat de bas étage dans des opérations extrêmement dangereuses, soit il continuait à purger sa peine dans la capitonnée. Quel homme aurait refusé ? La mort était un doux traitement par rapport à l'isolement, et il avait d'ailleurs supplié plusieurs fois qu'on mette fin à ses jours. Vint alors le front. Ce n'était pas si différent des batailles de jeunes, finalement. A part qu'ici, plus question de parler d'honneur. Il fallait survivre. Il rencontra Hugo, un énergumène qui fut son ami. Il fallait être ami avec Hugo. Car c'était Hugo qui avait le lance-flamme. Et Hugo, il n'était pas très "fin" dans sa visée. Mais Hugo, il avait un secret. Il avait une petite divinité qu'il implorait avant chaque affrontement. Sa "chance" comme il l'appelait. Kurt en apprit beaucoup, et commençait à devenir mystique à son tour. Pour faire parler les gens, on les tabassait à l'ancienne. Kurt était très bon pour ça. Et pour le reste aussi. Grâce à son expérience, il fut promu sergent.
Des décades plus tard, c'était la fin de la guerre. Plus question de prison. La patrie avait gagnée. Il fut récompensé et reçut quelques titres. Ses exploits attirèrent un étrange individu. Son accent sicilien ne trompait pas. Cet homme touchait à la mafia. Perdu dans le monde de la trêve, Kurt ne savait plus quel choix faire. Hugo était devenu pyromane à ce qu'il avait entendu. Encore une victime de la paix. Il accepta donc le contrat avant même de s'informer de sa teneur profonde. Encore une proposition simple. Tant mieux, car c'était un homme simple. Son employeur était un extinctionniste. Un partie politique et religieux qui plaçait l'humain au dessus de tout. On avait fait la découverte de l'ADN des hybrides il y avait peu de temps. Il fonctionnait si bien que "l'homme d'affaire" s'inquiétait pour la survie des humains de pur sang. Les gens les considéraient pour l'instant comme des bêtes de compagnie, mais si elles décidaient de se rebeller ? Certaines l'avaient déjà fait. Les missions spéciales étaient nombreuses, à plusieurs reprise il empêcha des hôpitaux de soigner les mutants. Mais l'assassinat, c'était ça qu'il aimait. Il ne s'agissait pas de tuer chaque homme-animal qu'il croisait, il fallait faire preuve de plus de discrétion. Les ruelles sombres étaient parfaites. Il enfilait un accessoire palliant contre la plupart des agressions et doté d'un système de tir précis. Il était devenu l'Extinctionniste.
Ven 4 Sep - 18:31